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Simplicius et le “lieu”. À propos d’une nouvelle édition du Corollarium de loco
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Golitsis, Pantelis Hoffmann, Philippe Revue des Études Grecques Simplicius et le “lieu”. À propos d’une nouvelle édition du Corollarium de loco Archeology Visual Arts and Performing Arts History Archeology Classics |
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Golitsis, Pantelis Hoffmann, Philippe 0035-2039 PERSEE Program Archeology Visual Arts and Performing Arts History Archeology Classics http://dx.doi.org/10.3406/reg.2014.8334 <jats:p>La digression désignée par Hermann Diels comme «Corollarium de loco », dans son édition du Commentaire de Simplicius à la Physique d’Aristote (Commentaria in Aristotelem Graeca, IX, Berlin 1882), est un texte capital dans le débat, souvent désigné comme magna quaestio par les spécialistes, qui a été suscité par un manque de cohérence, au moins apparent, chez Aristote, entre la définition du «lieu » (τόπος) comme «première limite immobile de l’enveloppant » (Phys. IV, 4, 212 a 20-21) et l’affirmation d’un mouvement (circulaire) du Ciel – alors que l’Univers n’est pas «quelque part » puisqu’il n’est enveloppé par aucun corps qui lui serait extérieur. À la suite de son maître Damascius, et au terme d’une réflexion entamée par les néoplatoniciens postérieurs à Plotin (au premier rang desquels Jamblique, Syrianus et Proclus), Simplicius substitue à la définition aristotélicienne une nouvelle définition du lieu comme «mesure rassemblante » (μέτρον συναγωγόν), au sein d’une liste de quatre «mesures » (nombre, grandeur, lieu, temps) qui sont des puissances de rassemblement destinées à prémunir les réalités (intelligibles et sensibles) contre les dangers de la dispersion liée à la Procession. Cette doctrine situe la Physique dans une perspective résolument théologique puisque, en dernière instance, les puissances d’unification dans le Réel procèdent de l’Un-Bien lui-même. La compréhension de ce texte très important pour notre connaissance de la philosophie néoplatonicienne de la Nature sera améliorée grâce à une nouvelle édition critique (accompagnée d’une traduction en français et de notes), bientôt publiée dans la série Commentaria in Aristotelem Graeca et Byzantina (chez de Gruyter) sous les auspices de l’Académie des Sciences de Berlin-Brandenburg, et qui sera basée non seulement sur deux manuscrits déjà connus de Diels (Marciani graeci 227 et 229), mais aussi sur un manuscrit de Moscou (Mosquensis Muz. 3649) inconnu de Diels car il se trouvait au </jats:p> <jats:p>XIXe siècle dans une collection particulière russe.</jats:p> Simplicius et le “lieu”. À propos d’une nouvelle édition du Corollarium de loco Revue des Études Grecques |
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